Un médicament anti-inflammatoire pourrait provoquer le diabète

Après l'Ibuprofène et le Diclofenac, c'est maintenant le Prednisolone qui est sur le banc des accusés : cet anti-inflammatoire pourrait favoriser l'apparition d'un diabète », « selon une étude présentée ce 11 novembre 2019 à la conférence annuelle de la Society for Endocrinology au Royaume-Uni.

Prescrit contre l'arthrite, l'asthme, les allergies ou encore les otites, il s'agit d'un glucocorticoïde » sous les noms suivants : « Solupred®, Prednisolone®, Deliproct®, Derinox®... ».

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs de la Sapienza University of Rome (en Italie) et de la University of Oxford (en Angleterre) ont travaillé avec un groupe de patients, 16 hommes traités avec du Prednisolone 10 et 15 mg pendant 7 jours ».

Les chercheurs ont ainsi découvert qu'après seulement une semaine de traitement, le médicament entraînait une perturbation du mécanisme de régulation de la glycémie, c'est-à-dire du taux de glucose dans le sang,

« Même à petite dose et à très court terme, ce médicament anti-inflammatoire (qui est très commun) a un impact négatif sur le métabolisme du glucose dans l'organisme, ce qui suggère un risque accru de développer un diabète en cas de poursuite du traitement », affirment les chercheurs.

Pour rappel, 2,5 millions de larocains sont diabétiques et dont la moitié ignore qu'ils ont le diabète. A noter que dans 90% des cas, il s'agit d'un diabète de type 2, soit un "diabète sucré ».

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