Une plus grande consommation de fruits dès l’adolescence diminue le risque de cancer du sein
Les fruits et légumes sont une source importante de fibres, de vitamines et autres substances biologiquement actives qui peuvent affecter de manière favorable la pathogénie du cancer du sein via différents mécanismes.
Pour étudier cet aspect, l'équipe d'Harvard a utilisé les données de la Nurses'Health Study II pour analyser quel pouvait être l'effet d'une consommation de fruits et de légumes à l'âge jeune sur le risque ultérieur de développer un cancer du sein. C'est une étude de cohorte prospective dans laquelle les données de 90 476 femmes âgées de 27 à 44 ans de la Nurses'Health Study qui avaient complété un questionnaire sur leur alimentation en 1991 ont été analysées ainsi que 44 223 de ces femmes qui avaient aussi complété, en 1998, un questionnaire concernant leur alimentation au cours de l'adolescence.
La consommation totale de fruits au cours de l'adolescence était associée à un risque inférieur de cancer du sein. L'association concernant la consommation de fruits au cours de l'adolescence était indépendante de la consommation de fruits à l'âge adulte.
Pour ce qui concernait le type de fruits et légumes, une consommation supérieure de pommes, de bananes ou de raisin au cours de l'adolescence et d'oranges et de chou-fleur au cours de l'âge jeune était associée de manière significative à une réduction du risque de cancer du sein. La consommation de jus-de-fruits au cours de l'adolescence ou de l'âge jeune n'était pas associée à un risque.
Il y a donc bien une association entre une consommation supérieure de fruits et une diminution du risque de cancer du sein. Les choix alimentaires au cours de l'adolescence pourraient donc être plus importants qu'on ne le pense pour la santé ultérieure dans la vie.