L’hypercholestérolémie correspond à un taux de LDL-cholestérol (ou « mauvais cholestérol ») supérieur à 1,6 g ou 4 mmol (millimoles) par litre chez l’adulte. ??Elle est systématiquement traitée puisqu’elle constitue un facteur de risque cardiovasculaire.
L’objectif est de faire baisser le LDL-cholestérol qui, en excès, est susceptible de se déposer dans les artères et de favoriser l’athérosclérose.
Un taux de HDL-cholestérol (ou « bon cholestérol ») trop faible, inférieur à 0,40 g ou 1 mmol par litre, compte aussi parmi les dyslipidémies.
L’hypertriglycéridémie est définie par un taux de triglycérides supérieur à 1,5 g ou 1,7 mmol par litre chez l’adulte. ??Une hypertriglycéridémie très forte fait courir un risque de pancréatite aiguë.
Les hypertriglycéridémies modérées, nettement plus fréquentes, ont pour principal inconvénient de s’accompagner d’une baisse du HDL-cholestérol (ou « bon cholestérol »).
Ces dyslipidémies sont souvent liées au mode de vie. Elles peuvent cependant avoir une origine génétique, ou être induites par certaines maladies ou certains traitements.
Une alimentation équilibrée, couplée à une activité physique régulière, constitue la base de la prévention et de la prise en charge des dyslipidémies.
Lorsque ces mesures d’hygiène et de diététique ne suffisent pas à normaliser le bilan lipidique, un traitement médicamenteux est prescrit. ??C’est également le cas pour les dyslipidémies familiales sévères, pour les personnes présentant plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire, ainsi qu’en prévention secondaire (pour éviter une récidive de maladie cardiovasculaire).