Le numérique et internet au service du diabète et du diabétique...
Internet et le numérique ont connu des développements sans précédent et sont devenus des outils incontournables dans la vie de tous les jours. Plus de 3 milliards de personnes dans le monde utilisent aujourd’hui Internet. Il est donc tout à fait attendu que la santé et le diabète profite grandement des ces grandes prouesses technologiques.
A ce sujet, le dernier numéro de la Fédération Internationale du Diabète « Diabetes Voice » de mars 2015, accorde une place privilégiée aux nouvelles technologies et au numérique dans l’information et la sensibilisation dans la lutte continue contre le Diabète à l’échelle planétaire.
En effet, le numérique s’est invité dans le monde de la santé grâce à l’explosion des applications mobiles de santé et des objets connectés créant ainsi les bases d’une santé connectée.
La santé connectée est la conséquence logique de deux facteurs numériques se potentialisant sans cesse. L’internet, source de connaissances encyclopédiques, et le smart-phone, fabuleux ordinateur de poche aux milles applications transformant et créant ainsi une nouvelle communauté : le mobinaute, un mutant à l’aise dans son temps, un binôme connecté et mobile.
Néanmoins, si les applications et outils disponibles en ligne pour aider les patients à gérer eux-mêmes leur diabète sont très importants, il n’en demeure pas moins que tous outils ne conduisent pas à modifier en profondeur le mode de vie des utilisateurs, notamment en matière de régime et d’activité physique.
Certaines des fonctionnalités offertes par ces applications (possibilité d'être soutenu et conseillé par d'autres malades, indicateurs de glucose, assignation de buts à atteindre,...) aident les patients à mieux comprendre leur maladie. De même, la surveillance et le suivi à distance sont devenus aujourd’hui une réalité, permettant aux équipes médicales de suivre en temps réel le patient. Ces grandes acquisitions qui vont connaître très probablement des développements fulgurants, posent déjà des problèmes d’ordre législatifs, de financement et de définition de nouvelles compétences.